11juil.
Vis ma Vie en Vosges cet été : Nicolas, opérateur à Fraispertuis City
Vosges Mag emmène ses lecteurs à la rencontre des Vosgiens qui ne partent pas en vacances pour permettre à tous de vivre un bel été. Voici le premier volet de cette mini-série en quatre épisodes. Cette première immersion nous plonge dans l’envers du décor du parc d’attractions Fraispertuis City.
Nicolas vit à Le Saulcy. Etudiant à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon, il intégrera sa quatrième année en septembre. Son projet ? Devenir designer graphique. En attendant, Nicolas travaille depuis quatre saisons au Parc Fraispertuis City pour financer ses études. Plus qu’un job d’été, ça le rend heureux de rendre heureux les visiteurs !
« On me confie plusieurs missions : m’occuper de la pizzéria du parc, faire du service en salle, tenir la caisse…Lorsqu’il est nécessaire de remplacer ceux qui sont arrivés plus tôt dans la journée, je deviens aussi opérateur en attraction. J’en connais une dizaine. Ma préférée et celle dont je m’occupe le plus est le train Express ! J’accueille les clients le plus chaleureusement possible, je veille à leur sécurité et au respect des consignes du manège. »
Polyvalence exigée
« Mes journées commencent à 11h30 ou 12h, explique Nicolas. Le service en salle se déroule jusqu’à 15 heures. Quand le service ralentit, je change pour les attractions. Après la demi-heure de pose, soit je retourne sur les attractions, soit je fais le plein de boissons fraîches ou encore je ramène les invendus. D’autres tâches sont aussi demandées comme nettoyer l’aire de pique-nique, se promener avec les mascottes ou encore assurer la fermeture du parc en remerciant le client de sa visite pour lui laisser une bonne image du parc quand il part. Le soir il y a encore énormément de tâches. Celle qui m’est la plus souvent attitrée est le comptage des caisses. Tous les soirs, on vérifie que le compte est juste…C’est un vrai plus ici de pouvoir s’essayer à tout et ce dans une très bonne ambiance familiale ! ».
A fond la motivation
Pour Nicolas, au final le challenge est de conserver sa motivation intacte du début à la fin de la saison car ce travail requiert une énergie considérable. « On n’a pas de planning précis, tout dépend de la météo et de l’affluence du parc. La vie du parc ne s’arrête pas à 18 heures précises ! Il y a encore toutes les tâches à réaliser afin de remettre le parc en ordre pour le lendemain ! ». En tout cas c’est sûr, Nicolas possède cette motivation puisqu’il ambitionne déjà de rempiler l’année prochaine !
Fraispertuis City, success story d’une pêche à la truite
Patrice FLEURENT, l’un des propriétaires du parc d’attractions Fraispertuis City accueille chaleureusement ses hôtes. « Tout a commencé en 1966 lorsque mes parents ont eu l’idée de créer une pêche à la truite. Mon père s’occupait du parc et ma mère de la restauration. A l’origine, il s’agissait d’un étang où l’on venait pêcher des truites et où l’on pouvait les manger sur place. Notre arrivée avait permis à l’époque de sauver la petite école de Fraispertuis ! Progressivement mes parents ont installé une aire de jeux, puis un fort apache car mon père était un passionné de western. En 1998 mes trois sœurs et moi-même avons repris l’exploitation du site. »
Un très bel exemple de réussite familiale puisque le parc compte désormais 35 attractions qui nécessitent la présence de 470 saisonniers et 17 salariés à temps plein par saison. « Parmi les saisonniers, nous comptons beaucoup d’étudiants. Il s’agit souvent d’enfants dont les parents ont travaillé pour mes parents. Résidant en grande majorité sur les cantons de Rambervillers, Epinal et Saint Dié car ces postes exigent une proximité géographique, ils travaillent un jour sur deux au parc. »
Effectivement, ce ne sont pas moins de 120 à 150 personnes, dont Nicolas, qui œuvrent chaque jour pour faire de votre visite à Fraispertuis un moment inoubliable en famille.