16juil.
Quand le tango argentin et les arts du feu se rencontrent
La compagnie Bilbobasso présentera « Le bal des anges » ce vendredi 19 juillet dans l’arène de l'amphithéâtre de Grand. Ce spectacle nocturne allie à la perfection le tango argentin et les arts du feu.
Dans une salle de bal déserte au sol jonché de sable et de poussière, trois musiciens interprètent des airs d’autrefois. Alfonsina, elle, se rend à un rendez-vous galant mais le fantôme de son mari disparu, comme toujours et partout, l’accompagne. La nuit tombe, le brouillard s’épaissit, nous basculons doucement dans le monde intérieur de la jeune veuve. Dans ses songes où règnent des anges plus ou moins bienveillants, la spirale incandescente de sa solitude se transforme en fracas et brasier d’exaltation. Qui est là pour un dernier tango ? Qui du bel amant romantique ou du fantôme à la coupe empoisonnée pourra sauver de ses peines ce cœur désolé ?
Ce conte musical poétique et dansé orchestré par la compagnie Bilbobasso invite le spectateur à côtoyer les douces flammes de l’enfer tout au long d’un voyage sensible au cœur d’un univers visuel et musical enchanteur, véritable rêve éveillé, tout en finesse.
En partenariat avec la Communauté de Communes de l’Ouest des Vosges.
Infos pratiques
« Le bal des anges », présenté par la compagnie Bilbobasso le vendredi 19 juillet de 21h30 à 22h30 dans l’arène de l’amphithéâtre de Grand.
Site archéologique de Grand – 4 rue de la Mosaïque – 88350 GRAND.
Pleins tarifs : 7€ / Réduit : 5€
Plus d’informations auprès du site archéologique de Grand au 03 29 06 77 37 ou par mail : sitedegrand@vosges.fr
« Le plus beau temple d’Apollon du monde »
C’est grâce à sa mosaïque de 232m2 que le site de Grand devient célèbre au 19° siècle. Mais il connait une réelle effervescence à partir de 1960 suite à la découverte d’une collection exceptionnelle de sculptures supposée provenir du temple d’Apollon, considéré comme « le plus beau du monde » par l’Empereur Constantin dans un récit de voyage. A la même époque, les ruines d’un gigantesque amphithéâtre sont progressivement dégagées. Cette découverte rend les archéologues perplexes : quelle était donc le statut de cette ville pour qu’un édifice pouvant accueillir plus de 17 000 spectateurs soit construit ?