23nov.
François Vannson : Un budget 2021 pour préserver et renforcer le lien social
Le budget 2021 du Département des Vosges devrait s’établir à 478,5 millions d’euros soit une hausse de 6,8 millions d’euros par rapport à celui de 2020 selon le vote des élus, ce lundi, lors des orientations budgétaires. Une décision qui devra être confirmée en décembre lors du vote effectif du budget primitif.
Pourquoi une telle hausse ? Le département va renforcer son budget en faveur des politiques sanitaires et sociales : 90,4 millions pour l’autonomie, 44 millions pour l’enfance, 78 millions pour l’insertion afin de « préserver et renforcer le lien social et sociétal mis à mal par cette crise sanitaire » comme l’explique François Vannson, le Président du Département des Vosges.
Dans cette même logique, le Département débloquera 16,4 millions d’euros en faveur du SDIS, le Service Départemental d’Incendie et de Secours autrement dit les pompiers vosgiens ce qui représente une augmentation de plus de 5%.
En 2021, l’investissement restera également l’une des priorités du Département des Vosges puisqu’il représentera 25% du budget total pour s’établir à près de 120 millions d’euros.
De 2015 à 2019, ce sont 527,5 millions d’euros qui ont été réservés à l’investissement. En 2019, le Département des Vosges a investi 311,46 euros par habitant et se situe ainsi en tête des départements du Grand Est devant la Meuse, la Haute-Marne, le Bas-Rhin...
L’équation n’est pas des plus simples pour établir le budget 2021. François Vannson explique : « comme annoncé par le gouvernement, le Département doit faire face à la disparition de son dernier levier fiscal que constituait la taxe foncière sur les propriétés bâties. » Ainsi, en 2021, la taxe foncière sera remplacée par une fraction de TVA, un impôt variable qui dépend de la consommation contrairement à la taxe foncière qui est un impôt plus stable.
Or selon les chiffres de l’Insee (Institut National de Statistique et Etudes Economiques), les dernières variations de la consommation ne sont pas au beau fixe. En effet, la consommation des ménages se replie nettement en septembre (–5,1 %) entraînant la chute du produit issu de la TVA.
François Vannson se veut toutefois rassurant : « les efforts que nous avons su porter depuis 2015 doivent nous permettent de garantir le lien social, territorial, économique et politique dont nous sommes les garants. »