22avr.

Envie de sensibilité ? Partez à la rencontre des ENS

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Connaissez-vous les ENS ? Si vous pensez qu’il s’agit d’un Être Non Souriant, vous avez perdu. Il s’agit d’Espace Naturel Sensible (ENS) soit un site particulièrement remarquable en termes de patrimoine naturel (faune, flore et paysage). Certains d'entre eux possèdent des richesses écologiques et paysagères souvent insoupçonnées.

Bref, il s'agit d'un espace naturel idéal pour une randonnée (attention toutefois à la règle des 10 km en ce mois d’avril). Vosges Mag vous fera découvrir, une fois par mois, l’un de ces espaces présents dans le Département. On en dénombre plus de 400 et 27 sites sont aménagés et peuvent faire l’objet d’une randonnée.

Pour notre première visite, nous nous arrêterons au plateau de Beauregard à Maxey-Sur-Meuse. Ce site est très accessible et bien indiqué depuis le centre du village de Maxey-sur-Meuse. A l’arrivée sur le plateau, un petit parking permet de laisser votre véhicule.

La chapelle de Beauregard domine la vallée de la Meuse, au nord de Neufchâteau. Derrière elle s’étend une pelouse sèche, bien exposée au sud avec un sol pauvre et calcaire. Le pâturage ovin était autrefois largement répandu sur les coteaux et les plateaux calcaires mais au fil des années, il a été abandonné. 

Sa restauration a permis la réinstallation d’une faune et d’une flore typiques du milieu ouvert, chaud et fortement ensoleillé, que constitue la pelouse de Maxey-sur-Meuse.

Une faune et une flore que l’on peut observer dès le printemps et en été où s’échelonnent les floraisons de différentes fleurs dont de nombreuses orchidées. Mais attention, il ne faut pas les cueillir, n’oubliez pas que vous êtes sur un site protégé ! Rien ne vous interdit de les prendre en photos.

Vous aurez aussi peut-être l’occasion de croiser une mante religieuse. Cet insecte affectionne particulièrement les milieux ouverts et bien ensoleillés. Dans les Vosges, on en rencontre principalement sur les pelouses sèches de l’Ouest du département. 

Leur couleur verte ou brune leur permet de passer inaperçues dans leur habitat, ce camouflage étant issu d’une longue adaptation à leur milieu de vie. Très singulières, les pattes avant de la Mante, appelées « pattes ravisseuses », sont munies de crochets et d’épines acérées. Projetées en avant, elles permettent d’harponner les proies puis de les piéger en se repliant sur elles. 

La Mante est connue pour être une « dévoreuse de mâles ». Il peut effectivement arriver que les femelles mangent les mâles pendant ou après l’accouplement, mais cette pratique est loin d’être systématique. Le mâle, plus petit que la femelle, peut constituer une proie facile pour sa partenaire si celle-ci est affamée. 

Mais n'ayez crainte, vous ne risquez rien. Bonne promenade.

Crédit Photos : Armel Jost, Cathy Gruber, Joelle Oszczak, Tristan Fevre

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