02févr.

2 février : Journée mondiale des zones humides

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Etangs, mares, marais, ruisseaux, tourbières, vallées alluviales, prairies inondables, forment des espaces que l’on regroupe sous l’appellation zones humides. Depuis 1997 et la signature du traité de Ramsar par 157 pays dont la France, les zones humides ont leur journée mondiale et sont « célébrées » chaque 2 février.

Cette journée est l’occasion pour les acteurs de l'eau et des espaces naturels - associations de protection de l'environnement, collectivités, entreprises - de partager avec le plus grand nombre leur intérêt pour ces milieux entre terre et eau. Elle permet également de sensibiliser le grand public à la fragilité et à l’importance de ces zones humides pour l’homme.


Quels sont leurs rôles ?
Les zones humides figurent parmi  les milieux naturels les plus riches au plan écologique. Il s’agit de terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire. Elles constituent des zones de transition entre la terre et l’eau. Elles permettent de limiter l’impact des crues et des sècheresses en fonctionnant comme des éponges naturelles. Elles épurent les eaux en absorbant les éléments polluants via les végétaux présents.  et elles participent également à la régulation des microclimats et limitent l’évaporation des eaux.
De plus, elles abritent une faune et une flore spécifiques très riches, mais aussi très fragiles.


Comment les protéger ?
En France, bien que protégées par la loi, 2/3 des zones humides ont disparu en 1 siècle. Elles ne représentent plus aujourd’hui que 3% du territoire national.
La protection des zones humides passe par leur identification. Il est primordial également d’adapter les projets d’aménagement prévus à proximité d’une zone humide afin de limiter leur drainage et leur comblement.


Quel rôle a le Conseil départemental dans leur protection?

Sa mission est d’accompagner les porteurs de projet dans la préservation et la restauration des milieux aquatiques dont font partie les zones humides. Cela passe principalement par la réalisation d’inventaires afin de bien identifier ces zones, leurs fonctionnalités et leur degré de conservation.

Dans les Vosges, une centaine de ces zones, du fait de leur intérêt remarquable sont répertoriées comme espaces naturels sensibles, à l’instar des tourbières de la Ténine à La Bresse, de la Demoiselle à Saint Nabord, de l’étang de la Comtesse aux Forges ou encore du marais des Roseaux à Liffol le Grand.

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