Pour Jérôme Mathieu, Vice-Président au Conseil départemental : « La route des crêtes n’est pas qu’un produit touristique, elle dessert des exploitations, des riverains, et doit rester accessible au plus grand nombre. » « Nous voulons que les enjeux environnementaux, touristiques, économiques que représente la route des crêtes, soient décidés de manière intelligente » explique François Vannson.

Une étude sur la Route des Crêtes est actuellement en cours afin d’imaginer des trajets alternatifs. Cette étude permettra notamment de voir comment inclure des mobilités plus vertueuses, comme les bus et la voiture électrique, mais aussi développer les parkings relais.

François Vannson, appelle à « ne pas avoir une vision binaire. Au contraire, nous devons rechercher une solution pour que chacun y trouve son compte ».

Denise Buhl, Vice-Présidente du conseil régional, développe également : « la route des Crêtes est une route de transit, une route économique entre l’Alsace et les Vosges. On n’imagine même pas une seconde fermer cette route qui est déjà impraticable six mois par an. Est-ce qu’on imaginerait fermer la route des vins ? »

La route des Crêtes sédimente une histoire de près d’un siècle. Elle est d’une certaine manière le pendant « Montagne » de la route des vins ou de la "Schwarzwald Panoramastraße" en Forêt Noire, par son patrimoine et ses paysages. La route des Crêtes fut construite pendant la Première Guerre mondiale afin d’assurer la logistique et la défense sur le front des Vosges. Longue de 88 kilomètres, son point le plus élevé se situe à 1 343 m au col du Grand Ballon.