Chaque semaine, la rubrique « Les rendez-vous du MUDAAC » vous propose de découvrir une des œuvres présentées au musée départemental d’art ancien et contemporain (MUDAAC) à Epinal. Ce lundi, intéressons-nous à un ustensile familier de notre quotidien mais qui a bien changé depuis son origine au 16e sicle : il s'agit du fer à repasser. Celui qui nous intéresse aujourd’hui date du 19^e siècle.

Ce fer à repasser appartient aux collections ethnographiques du musée : dès les années 1900, les conservateurs organisent des collectes, afin de réunir des objets témoignant de la vie quotidienne de leurs contemporains. Ces collectes ont pris un tour plus organisé sous le directorat d’André Jacquemin entre 1953 et 1974.

En France, les premiers instruments à repasser à chaud semblent apparaître au XVI^e siècle. Le fer à repasser est composé d'une plaque horizontale, la semelle, et d'une poignée parfois amovible, dotée d'une partie isolante ou non. L'extrémité pointue de la semelle est appelée le nez, l'autre extrémité étant le talon. La taille du fer est liée à son usage : les plus grands pour les tailleurs, les plus petits pour les plis très fins. Le repassage était réservé au petit linge (mouchoirs, draps et serviettes), ainsi qu'aux habits du dimanche.

Le fer creux à braises comporte un réceptacle où sont placées les braises chaudes, par une ouverture ménagée à l'arrière, ou comme ici par le dessus formant un couvercle. L'aération se fait par les parties ajourées ou par une cheminée placée à l'arrière de la poignée. Les cendres sont évacuées par l'ouverture, ou par un tiroir qui les recueille.

Retrouvez toutes les collections du MUDAAC ICI

Fer à repasser
XIX^e siècle
Fer, bois

© MUDAAC Épinal, cliché L’œil créatif