05mars

François VANNSON interpelle le 1er ministre et la ministre de la santé sur la situation de l’hôpital de Remiremont

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Face aux difficultés que rencontre l’hôpital de Remiremont et sur le devenir de la maternité dont l’activité est sous tension, le Président du Conseil départemental des Vosges, François VANNSON a interpellé le 1er ministre Gabriel Attal et Catherine Vautrin, ministre de la santé, lors de leur visite dans les Vosges.

Le président du département a attiré l’attention sur la situation de l’hôpital de Remiremont et de l’ensemble des établissements de santé vosgiens qui sont en manque de médecins praticiens et de personnel de santé. Les établissements de santé connaissent des difficultés pour recruter.

Depuis le 1er janvier 2024, du fait du manque de médecins urgentistes, le service des urgences de Remiremont est fermé de nuit, de 20h30 à 8h30. A ce jour, des interrogations existent sur le caractère définitif ou non de cette décision et sur le devenir des urgences à court et moyen terme.  

Par ailleurs la maternité risque elle aussi d’être impactée par le manque de soignant. La maternité et le service de néonatalogie pourraient fermer en juin prochain.  

Pour le président du Conseil départemental des Vosges, la situation n’est pas acceptable et très préoccupante, et risque de priver la population d’un accès aux soins efficace et équitable.

Alors que le Président de la République a annoncé en septembre 2018 la suppression du numérus clausus (dispositif qui limite le nombre d’étudiant dans le cursus de formation des médecins). Pour François VANNSON ce n’est pas suffisant : « Malheureusement, aujourd’hui le compte n’y est pas et nous avons besoin de plus de médecins. La population est en attente de réponses concrètes. C’est pourquoi j’ai décidé de lancer le plan d’Actions Santé Vosges. Depuis 2019, ce sont 313 professionnels de santé ont été aidés financièrement. Sur les 61 médecins installés dans les Vosges, 45 ont été accompagnés financièrement et/ou dans leurs démarches à l’installation. »

Réunis ce matin à l’Hôtel de Ville de Remiremont avec le Docteur Philippe Cloché, président du Conseil de surveillance de l’hôpital et Jean Pierrel, président de l’ADEMAT-H, Francois Vannson a demandé à ce que le numérus clausus soit réellement ouvert afin que davantage de médecins puissent être formés et que les filières de formation des professionnels de santé puissent former davantage, car les besoins en la matière sont grandissants.

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