Ce vendredi plus de 150 professionnels de la protection de l’enfance ont assisté à la présentation du nouveau Schéma Départemental de Prévention et de Protection de l’Enfance (2024-2028) au Conseil départemental des Vosges.  

La Vice-Présidente déléguée à l’Enfance et à la Famille, Ghislaine JEANDEL-JEANPIERRE a présenté les grandes lignes de cette nouvelle feuille de route qui doit garantir la prise en compte des besoins fondamentaux de l'enfant.

Les grandes orientations du nouveau schéma sont centrées autour de la prévention, de la formation des professionnels et de l'évaluation des compétences parentales.

« Prévenir, Protéger, Innover ensemble »

Avec ce nouveau schéma, le Département devra adapter sa politique de prévention et de protection de l’enfance et répondre aux évolutions des besoins des enfants et des familles, mais aussi à l’augmentation des situations d’enfants en danger et à la difficulté de recrutement dans les métiers de l’accompagnement.

Tout en s’adaptant aux évolutions réglementaires et aux nouvelles orientations nationales qui insistent sur l’amélioration de la situation des enfants placés et l’amélioration de la protection des enfants contre les violences, le nouveau schéma se structure en 6 grands axes à mettre en œuvre :

• Prioriser la prévention sous toutes ses formes
• Adapter l’offre d’accueil et d’accompagnement aux besoins des mineurs et des majeurs accueillis
• Lutter contre les ruptures de parcours de placement
• Garantir la qualité de l’accueil des mineurs confiés et des majeurs accompagnées
• Rendre les enfants et les jeunes acteurs de leurs parcours
• Faire évoluer les pratiques professionnels en renforçant la formation

La protection de l’enfance est une compétence partagée qui fait intervenir les services nationaux et territoriaux de l’Etat.

Cette nouvelle feuille de route a été élaborée collectivement par plus de 130 acteurs institutionnels sous la houlette de l’Observatoire Départemental de protection de l’enfance.

En 2024, le Département des Vosges allouera plus de 60 millions d’euros pour garantir la prise en compte des besoins fondamentaux de l'enfant.