16juil.
Quand la valorisation de la biomasse des accotements routiers intéresse les élus Alsaciens
Valoriser la biomasse des bords de routes départementales vers la filière méthanisation en impliquant des structures d’insertion par l’activité économique, c’est le projet innovant mis en place par le Département.
Projet qui attire la curiosité de nos voisins alsaciens, puisque le 10 juin dernier, les élus de la Collectivité Européenne d’Alsace (CEA), représentée par Messieurs ADRIAN et KRIEGER, ont participé à une réunion sur le terrain accompagnés par la Vice-présidente en charge des Routes, Madame MARCOT.
La réunion s'est déroulée sur un chantier en cours réalisé par nos agents, entre Neufchâteau et Lamarche (RD 1). Les échanges fructueux ont permis aux élus de récolter toutes les informations techniques et administratives nécessaires pour mettre en place un projet similaire au sein de leur collectivité.
Concrètement, le projet de valorisation de biomasse a pour objectifs de ramasser et trier les déchets des bords de routes en collaboration avec des structures d'Insertion par l'Activité Economique (IAE), d’entretenir les accotements du réseau routier départemental, et d’exporter la biomasse vers les unités de méthanisation locales pour produire de l'énergie grâce à un véhicule spécialement conçu pour ce type d’opération.
Cette action, initiée en 2018, s'inscrit dans le cadre du plan VASTE du Département.
Outre les avantages sociaux, économiques et environnementaux, cette initiative permet également de lutter contre la prolifération de plantes invasives telles que la renouée du Japon, de favoriser la biodiversité et de réduire les coûts de curage des fossés à moyen terme.
En somme, cette solution innovante témoigne de l'engagement du Département des Vosges en faveur de la transition énergétique, de l'économie circulaire et de l'insertion sociale et semble séduire au-delà des frontières du département.
Chiffres-clés :
5000 kilomètres d'accotements enherbés
40 unités de méthanisation opérationnelles dans les Vosges
6000 euros de revenu estimé par an pour la revente de biomasse provenant de 300 kilomètres de routes fauchées