14oct.

François Vannson s’inquiète de la dégradation de la situation sociale

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Ce lundi 14 octobre, les élus départementaux étaient réunis pour approuver la dernière modification du budget de cette année 2024, un budget qui s’établit à 548,4 millions d’euros.  Si lors de cette DM2 la hausse des dépenses réelles est peu élevée +668 336,75€, elle préfigure la difficulté à construire le prochain budget pour l’année 2025 dont le vote aura lieu en décembre.  

En effet, le Département ne parvient pas à endiguer la forte hausse des dépenses d’exploitation constatée depuis 2022, avec un palier franchi faisant passer la hausse annuelle d’une dizaine de Millions d’euros à plus de 30 M€ en moyenne par an. Malgré ce contexte compliqué, le Conseil départemental maintient son investissement à un niveau élevé : 93,5 millions d’euros en moyenne sur ces 6 dernières années.

François Vannson, le Président du Département, avertit : « Oui, cette Décision Modificative propose des inscriptions de recettes supérieures à celles des dépenses. Pour autant attention aux phénomènes de « trompe l’œil » qui nous laisseraient à penser que des hausses de recettes ponctuelles et non pérennes permettraient de financer de nouvelles dépenses qui, elles, sont durables et difficilement ajustables. »

François Vannson s’inquiète notamment de la dégradation de la situation sociale : « la politique ENFANCE FAMILLE augmente à nouveau de plus de 2,1 Millions d’euros portant la hausse sur l’année 2024 à plus de 9 Millions d’euros ou encore la politique AUTONOMIE qui augmente de 1,1 Million d’euros soit une hausse de près de 8 Millions d’euros sur l’année. En 3 ans, nos politiques départementales au titre des Solidarités ont connu une hausse budgétaire de plus de 34 Millions d’euros soit près de 16% de hausse. En effet nous allons également débloquer plus 2,5 Millions d’euros afin de garantir l’hébergement des enfants placés sous notre responsabilité et parmi ces derniers, plus d’1 million d’euros pour permettre l’accueil de jeunes Mineurs Non Accompagnés. Toutes ces actions sont des signes inquiétants qui semblent s’ancrer dans notre Société et auxquels nous devons faire face. »

Cette dégradation sociale impacte les finances du conseil départementale et inquiète son Président : « cette DM2 est à nouveau la traduction de la « lente asphyxie financière » qui sclérose petit à petit nos capacités d’initiative. Et c’est dans ce contexte que l’on entend ces quelques voix nous distiller (…) à grand renfort de chiffres, que les Collectivités territoriales seraient la principale cause du déficit national. Je crois sincèrement que la situation de notre Pays mérite mieux que ce genre de discours caricatural et erroné où l’on oppose la gestion locale à celle de l’Etat central, où l’on stigmatise les moyens sans s’interroger sur les missions de Service Public qu’ils permettent de mener au quotidien. Aujourd’hui l’Etat, par la voix de son nouveau Premier Ministre appelle à un « contrat de responsabilité entre l’Etat et les Collectivités ».  J’espère que ce nouvel état d’esprit et cette nouvelle vision des relations entre les Collectivités et l’Etat pourront enfin se concrétiser. »

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